1. De part et d‘autre de ce plan liquide s‘étend un vaste pavage encadré par un «jardin des lumi';res». Entre l‘esplanade et le fleuve passe la promenade pour piétons et cycles qui court le long du fleuve.

2. Plus loin, on emprunte des escaliers au pavage éventré (cest un lieu commun, la séculaire Casbah qui seffrite !) pour rallier le Musée national des arts et traditions populaires situé dans le quartier Souk El Djemaâ. On acc';de au Palais des ATP par une porte en arc de plein cintre plaquée de marbre.

3. Car de l‘or ŕ l‘argent en passant par le cuivre, les métallisés ŕ la Rabanne donnent ŕ ces carapaces des airs de vętements–bijoux venus d‘ailleurs: pavage de cristaux couleur soleil (sur un manteau Burberry Prorsum), broderies de sequins dorés sur une robe Versace (voir ci–contre!), matelassage «chocolat» en cuir 4 ors (Chanel)... Et aux effets vernis et plastiques, un petit côté high–tech et fétichiste tr';s Thierry Mugler.

4. En échange, Jean Terrier promet de tenir la communauté informée des découvertes. «Charles Bonnet, mon maître, mon mentor, m‘a fait comprendre que l‘archéologie n‘était pas une tour d‘ivoire mais une passion au service du public.» En septembre 2005, 3000 paroissiens se sont rendus ŕ un week–end portes ouvertes. «Nous avons découvert un établissement romain du IVe si';cle, raconte Jean Terrier, identifié sous forme de pavage comme dans les cours de ferme, avec des gravillons concassés, des traces d‘arrachements de poutre, des silos ŕ grain, des fragments de céréales.» La construction d‘une premi';re église a męme été mise au jour, une dizaine de sépultures ont été identifiées, ainsi qu‘une chambre funéraire. «C‘est exceptionnel», lâche l‘archéologue.